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Ik
ben triest,
want ik heb geen
garantie dat mijn koe bewaard blijft. Ik die dacht dat Art on Cows hier
veel aandacht zou aan besteden. Van wat er later met mijn koe gebeurt,
trekken die lui zich niets aan.
Eddy
de Verzekeraar, Maasmechelen Village |

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Zelf
schilder ik meestal kanaries,
dus deed ik graag mee met de koekunst, maar betaald werd ik er niet voor.
Eigenlijk was mijn koe eerst bedoeld voor iemand anders, maar omdat die
betaald wou worden zei de sponsor nee: doe mij maar een andere kunstenaar,
dus komen ze bij mij. Mijn koe staat nu af te schilferen, nog drie maand
en ze is terug wit. Heel veel moeite voor niets!
Cherryl
de Dubbeldekker, Ukkel/StalleSpéculant
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Spéculant,
Sur le vieux rayonnement des hobbys des Grands Mécènes Européens,
ce sont leurs rêves et leurs pratiques que ces petits moyens copient.
Les grands quittèrent le petit navire de l’art, et toute
la machine se popularise. N’oublions pas que le sponsoring est une
forme dissimulé de la concurrence et qu’il est naïf
de croire que l’Etat va reprendre ses responsabilités en
matière de culture quand les Cartiers du monde ne s’y intéressent
plus.
François
Xavier de Dos et de Biglotron
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Tout l’été
2002 fut pour le flâneur des rues de notre capitale agrémenté
par la paisible présence de vaches colorées. Elles nous
tenaient compagnie, on s’y était habitué, enfin, on
les aimait bien. Je comprends que, peut-être par jalousie, vous
les vouliez chez vous. Mais, au lieu de les prendre toutes, vous auriez
pu nous demander, on vous aurait sûrement donné la moitié
d’entre elles. À nous de vous demander maintenant: «Rendez-nous
nos vaches !»
Josy Barthel, 478
route d’Arlon, Strassen, Grand-Duché du Luxembourg
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Nieuws
uit Oerol
In 2000 werd ik uitgenodigd voor een straattheaterfestival op het eiland
Terschelling. Het is een erg goed festival in Nederland, en als artiest
verdien je er aardig je brood. Toen ik op Terschelling aankwam stond het
er helemaal vol met koeien. Bijna net dezelfde als de koeien die je nu
hier in Brussel hebt. Bij de pizzatent, en op het hele parcours langs
de hoofdweg. Een automobilist reed er zelfs mee rond op het dak van zijn
karretje. s' Nachts werden die koeien verplaatst. Het was een soort sport
geworden om een koe op iemands huis te zetten bijvoorbeeld, of ergens
in het gras met haar poten in de lucht. Die gingen toch niet van het eiland
af. Toen vroeg ik aan de festivalorganisatie: "Wat moet dat nou?
Je kan hier geen stap verzetten zonder op zo'n koe te stuiken. Ik dacht
dat jullie hier een straattheaterfestival organiseerden." Antwoordde
de organisatie: "Dit is het theater van de beeldende kunst! Heel
complementair aan onze aanpak!"
Ja, nu weet ik ook wel dat theater en beeldende kunst elkaar kunnen aanvullen
maar op deze manier krijg je natuurlijk geen dialoog, alleen maar het
ene naast het andere. Een collectie van culturen. Heel negentiende-eeuws
man. Alles in hokjes verdelen om een overzicht te houden. De straat wordt
een doos vol vlinders, en dan ruk je een schuifje open en kijk!
HIER HEB JE DE BEELDENDE KUNST-VLINDER.
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En tant
que mécène, je suis mécontent,
et particulièrement par une agression à l’encontre
de toute notion de bon goût, agression déguisée en
art, déguisée en vache. Scandalisé particulièrement
par cette vache censée être une sculpture et dont l’emplacement
malencontreux est la place Sainte Croix, à Ixelles, devant notre
église. Offusqué et indigné par ce bovin en plastique
orné d’un dessin représentant une feuille de chanvre
et d’un slogan qui clame : « Légalisons l’afghan
! ». Que l’on utilise un art plus que douteux pour véhiculer
de telle sorte des messages gauchistes et décadents est honteux
et humiliant pour un pays qui se dit civilisé.
Patrick Dewaere,
avenue Général De Gaulle, Ixelles
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Monsieur Jacky,
Vous disiez, ou on vous a fait dire dans le Journal Le Soir du 10 juillet
2003 que vous vous attendiez à des détériorations
des monuments puisque placés là ou se promènent des
gens peu habitués aux démarches culturelles. Je vous dis
que c'est un gang qui, jadis à lacéré ma veste Millet
et qui maintenant fout le feu aux voitures de police à Jette. Je
trouve ça plutôt bien que ces jeunes aient un substitut.
C'est moins dangereux, et vos oeuvres servent au moins à quelque-chose.
Mon entreprise, qui à lancé la mode des scoubidous et puis
la mode des gommes puantes, qui admire la mode distingué des vaches,
ne peut tolérer votre point de vue par trop vacuit, Monsieur Jacques.
Se montrer respectueux envers un public de bipèdes, qui se promène
partout pour aller nulle part, signifie pour moi ainsi que pour les haut
cadres Robelcoppiens et Robelcoppiennes, une première étape,
afin de mieux pouvoir connaître les réactions premières,
pour être apte à échanger nos ideés futures
contre leurs idées antérieures. C’est des actions
qui créent, et vous me décevez, l'ami Jacques, ou malheureux
auteur de cet article, dans le journal du Soir du 10/07/2003. Je signe
sous réserve, de ne plus vous aimer.
Victorine Désirée
Von Ribbentrop de Robelotte, (p)résidente en colère
chez scoubidous et gommes puantes
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Chers
toutes et tous, je suis inquiète.
Hier, en faisant mon tour quotidien des boulangeries, je passe
comme à mon habitude avenue Louise, près de la porte de
Namur. Depuis quelques semaines, je fais un crochet du côté
des bourgeois et je m’y attarde afin de contempler une bande de
jeunes qui, devant l’entrée des cinémas, s’exercent
dans leur discipline artistique urbaine de prédilection, le break-dance.
J’y découvre tous les jours talent et beauté des corps.Hier
donc, des policiers taciturnes chassent ces jeunes, hopla, et prière
de ne plus revenir. Je m’enquiers du motif de cette opération
de nettoyage. Réponse : la proximité de quelques vaches.
C’est logique. Qui dit jeunes dit vandalisme. Ainsi les vaches chassent
le véritable art vivant… Pour ma part, je continuerai à
voler du pain, les steaks en polyester étant vraiment trop indigestes.
Mort aux vaches!
Louise
Michel |
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Depuis
longtemps déjà,
j’avais repéré une vache couverte de moules comme
ma casserole. N’assouvisant jamais assez le besoin de toucher, mon
imagination tactile c’est doucement mis en branle. J’avais
oublié le sujet, mais vint un soir que j’étais bourré.
Je me suis mis à caresser les moules. Dix minutes, ça fait
du bien. La police est venue et m’a dit: ne touchez pas à
cela, monsieur. C’est du hard.
Marcel
Broodaerts |