La vache et le touriste Le tourisme industriel et gastronomique nous a ouvert ses nouveaux camps de concentration. Parlons peut-être ainsi du tourisme : l’avenir de l’établissement est fricassé. Dans le pot-pourri de la fermentation uni-cervelle, l’englobant catégoriel est devenu nomade. Nomades déguisant l’Autre d’un habit éblouissant de différentes couleurs, impatients d’un amour pour la profusion illimitée. Des hôtels, paysages, aéroports et autoroutes, toutes les constructions permettent de gérer le flux. Creusant ainsi un peu plus profond un comique contraste avec l’authentique. Depuis longtemps l’originalité des coutumes locales est devenu un mythe. L’hôte se retrouve toujours au milieu, dans la même maison, le même hôtel, … s’abritant dans un art de bâtisseurs devenu usine. Réjouit d’éprouver la moindre palpitation, tout devient fonctionnaire. Les exaltations contrôlées, en inversant les inversions irraisonnées, nous apparaissent toutes transcendantales. Certains égoïsmes administrés pouvant encore se conjuguer, les dégriseurs de l’empire inventèrent pour nous les manifestations irreliées. Chaque artiste de la parade des vaches étant unique, la peinture sur canevas tridimensionnel ne donnera un support qu’au Logos. |